Tous les articles par Pierre Labrune

Journée d’études hybride RCL/ MFO 29 avril 2022 : “Réécritures du théâtre classique français dans l’Europe de la première modernité (XVIIe-XVIIIe siècles)”

Le 29 avril prochain, une journée d’études en format hybride, coorganisée par l’IRCL et la MFO aura lieu.

L’affiche et le programme de la journée d’études sont disponible en version pdf ici.

9h15 Ouverture par Pascal Marty, directeur de la MFO,
Tristan Alonge, Christian Belin, Luc Borot et Florence March


Président de séance : Christian Belin
9h30-10h15 Andrew Hiscock (Bangor University, Pays de
Galles) : « “Tis to the Great Racine he owes his Play” : Charles
Johnson et le théâtre racinien au XVIIIe siècle »
10h15-11h00 Michael Hawcroft (Keble College, Oxford) :
« Bajazet de Racine et The Sultaness de Charles Johnson :
traduire les mots, traduire le mouvement »


11h00-11h15 Pause café


11h15-12h00 Tristan Alonge (Université de la Réunion /
MFO) : « L’Andromaque deux fois veuve de Crowne et Philips :
réécritures anglaises à la recherche du Racine perdu »


12h00-14h00 Déjeuner


Présidente de séance : Suzanne Jones
14h00-14h45 Luc Borot (IRCL, Université Paul-Valéry
Montpellier 3) : « Le Cid anglais de Joseph Rutter : les stratégies
extra-poétiques d’un traducteur courtisan »
14h45-15h30 Monica Pavesio (Università di Torino,
Italie) : « “Opere accomodate per la scena alla moda d’Italia”:
les toutes premières adaptations italiennes du théâtre tragique
français du XVIIe siècle »


15h30-15h45 Pause café


Présidente de séance : Marie-Noëlle Ciccia
15h45-16h30 Florence March (IRCL, Université Paul-
Valéry Montpellier 3) : « Du burlador au rake : parcours
européen de figures don-juanesques »
16h30-17h15 Jordi Bermejo Gregorio (Universat
International de Cataluna, Barcelona) : « “Comedies in
the French style” : the influence of French tragedy in the
development of Spanish theatre at the beginning of the 18th
century and in the theatrical polemic of the 18th century »


17h15-17h45 Synthèse et conclusions


18h30-19h30 Mélanges trans-Manche : Medical Scenes in
Molière and on the English Stage, spectacle des Edward’s Boys
mis en scène par Perry Mills

Comité scientifique
Tristan Alonge (MFO), Christian Belin (IRCL), Luc Borot (IRCL), Florence March (IRCL)
Lien de connexion à demander à ircl@univ-montp3.fr

CFP Journées Doctorant.e.s et Jeunes Chercheur.euse.s 2022

L’appel à communications pour les Journées doctorant.e.s et jeunes chercheur.euse.s de la société, qui ont pour thème cette année “Former, éduquer, instruire en France, dans les îles britanniques et en Amérique aux XVIIe et XVIIIe siècles” est désormais disponible.

Les journées auront lieu à Brest les 23 et 24 septembre 2022 et l’appel à communications se termine le 15 mai 2022.

L’appel à communications est disponible ici.

CFP: Séminaire international des jeunes dix-huitièmistes 25-30 Septembre 2022 au château Seggau/ Leibnitz (Autriche) – SIEDS

Une version pdf de l’appel à communications est accessible ici.

La Société Internationale d’Etudes du Dix-Huitième Siècle (SIEDS) est heureuse d’annoncer la tenue en 2022 du prochain séminaire international des jeunes dix-huitièmistes. Ceux-ci travaillant dans les différents domaines de la recherche sur le XVIIIe siècle sont invités à participer à ce séminaire qui durera quatre jours. En 2022, cet événement se tiendra aux environs de Graz, au château Seggau (Autriche), et sera organisé par la Société d’Etude du Dix-Huitième Siècle dans le Sud-Est de l’Europe (SOG18) qui a son siège à l’université de Graz. Il est à noter que Graz, la capitale de la Styrie, fut le siège du XIIIe congrès de la SIEDS en 2011.
Le Séminaire international des Jeunes Dix-Huitièmistes se déroulera du dimanche 25 septembre au vendredi 30 septembre 2022 sous la direction de Christophe Gnant (Université de Vienne/Autriche), Harald Heppner (Université de Graz, Autriche), Olga Katsiardi-Hering (Université d’Athènes, Grèce), Ivan Părvev (Université de Sofia/Bulgarie) et Stéfanie Stockhorst (Université de Potsdam, Allemagne).
« Périodes de guerre au 18e siècle
Perceptions et mémoires »
Parlant du 18e siècle il s’agit d’une période riche en guerre et conflit en Europe comme sur les autres continents. Les gens de plusieurs générations, par conséquence, étaient directement ou indirectement impliqués aux campagnes, aux batailles et au logistique militaire dans les zones terrestres et maritimes respectivement affectés par des maladies et pestes ou des dommages de guerre et d’une quelconque façon étaient marqués par les expériences traumatisantes de la guerre aussi à l’âme (au sens de l’état émotionnel) comme à la tête (au sens de l’ensemble des facultés mentales). Les aspects centraux des domaines thématiques sont les suivants:

− le rôle de la période de guerre dans la perception contemporaine
− la diversité des souvenirs de la période de guerre (par des soldats, des politiciens, le clergé, des intermédiaires comme par ex. des fournisseurs et financiers qui agissent entre la population civile et les chefs militaires etc.)
− les empreintes diverses de la période de guerre (comme par ex. des lettres, des documents, des mémoires, des journaux, des chansons, des monuments, de la culture visuelle au sens large)
− la réflexion intellectuelle sur la guerre et la violence militaire à l’âge des Lumières
− les similitudes et dissimilitudes sur les divers théâtres de la guerre (l’Europe de l’Ouest, l’Europe de l’Est, autres continents, des aspects terrestres et maritimes).
Le séminaire est limité à 15 participants. Les propositions devront se fonder sur un projet de recherche original (par ex. une thèse de doctorat) qui abordera l’un des aspects indiqués ci-dessus. Comme il s’agit d’un séminaire plutôt qu’un congrès ou conférence, chaque participant disposera près d’une heure pour présenter ses recherches. La préférence sera accordée aux chercheurs au début de leurs carrières (à l’issue de leur doctorat; PhD ou équivalent soutenus moins de 6 ans avant de l’acte de candidature, y compris ECR). Les langues utilisées dans le cadre du séminaire sont anglais et français. Les traductions de résumés et des divers documents de travail pas disponible en

anglais seront à la disposition des participants.
Les frais de séjour (du dimanche soir au samedi matin) aussi bien que les déjeuners et les dîners seront pris complétement en charge des organisateurs qui s’occuperont de la réservation des chambres au Centre de Congrès au château Seggau. Les participants devront prendre en charge leurs frais de voyage mais les organisateurs seront heureux de les conseiller sur la meilleure façon de se rendre de Graz aéroport international ou Graz gare centrale au château Seggau.
Les dossiers de candidatures devront comporter les informations suivantes: un bref CV comprenant la date de la soutenance de thèse, PhD ou équivalent; une liste des publications principales et présentations scientifiques ; une brève description de la communication prévue (1000 mots au maximum). La description doit révéler comment le projet du candidat/de la candidate correspond au thème du séminaire, et comment il ferait s’intégrer dans des travaux personnels de recherche plus larges. Les dossiers de candidature seront jugés sur les critères suivants en ce qui concerne
− la pertinence du projet de recherche en relation avec le thème du séminaire
− la rigueur, la valeur et l’originalité du projet
− l’équilibre entre les pays et les disciplines représentés au séminaire.
Les candidats sont invités à soumettre leur proposition avant le 31 janvier 2022. Ils sont priés d’envoyer leur dossier de candidature par courriel au sog18@uni-graz.at. Nous essayerons de prévenir tous nos correspondants du résultat de leur candidature avant le 28 février 2022.

CFP: La guérison dans la Grande-Bretagne, l’Irlande et l’Amérique de la Première Modernité (XVIe-XVIIIe siècles)

Appel à communications

La guérison dans la Grande-Bretagne, l’Irlande et l’Amérique de la première modernité (XVIe-XVIIIe siècles)

Colloque conjoint de la Société française Shakespeare (SFS) et la Société d’études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles (SEAA1718) organisé avec l’Institut de recherche sur la Renaissance, l’âge Classique et les Lumières (IRCL, UMR 5186)

20-22 octobre 2022 – Montpellier, France

Tout au long de la première modernité, la peur des épidémies et de la contagion façonne les quotidiens, réorganise les espaces, a des effets sur les corps individuels et collectifs ainsi que sur les imaginaires, avec des répercussions économiques, politiques, sociétales, médicales et culturelles, que les chercheurs se sont attachés à disséquer bien avant la pandémie de la Covid-19. La guérison, quant à elle, était une aspiration, un but que les savants et penseurs, laïcs ou confessionnels, les médecins, les guérisseurs (souvent des guérisseuses) des foyers et des paroisses recherchaient dans la foi, les savoirs ancestraux, antiques ou orientaux, les techniques et les connaissances scientifiques émergentes. Si la maladie et la souffrance se faisaient connaître par des manifestations très concrètes, la guérison était souvent plus incertaine. Dans le cadre d’une analyse historique ou littéraire, elle peut s’envisager sous l’angle de l’expérience, du point de vue des patients et des praticiens engagés dans des processus de rétablissement physique, moral ou spirituel. Elle peut également se concevoir comme un horizon d’attente et constituer, dès lors un concept opératoire permettant d’interroger les aspirations d’une société donnée et des individus qui la composent.

Ce colloque de la Société française Shakespeare (SFS) et de la Société d’études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles (SEAA1718) vise une exploration interdisciplinaire de la guérison sous ses multiples facettes dans la Grande-Bretagne, l’Irlande et l’Amérique des XVIe-XVIIIe siècles. L’enquête portera sur la guérison dans la diversité et la complexité de ses manifestations : rétablissement physique ou moral, projection eschatologique, remise en ordre du corps politique ou social. Elle s’intéressera aux pratiques, à l’expérience des acteurs impliqués dans les processus de guérison, ainsi qu’à la multiplicité des représentations et discours contribuant à l’élaboration, parfois conflictuelle, de la notion de guérison.

La langue anglaise de la première modernité a recours aux mots « cure » et « heal ». Ces deux verbes composent un vaste réseau de connotations qui épousent des contours mouvants au fil des trois siècles qui nous intéressent. Le rapport complexe à la guérison se retrouve dans « care », qui conjugue des connotations de détresse et de sollicitude. Jusqu’au milieu du XVIe siècle, « health » est utilisé comme synonyme de « healing » et de « cure » (OED 3), mais pendant toute la première modernité, il renvoie aussi au salut. Il prend un sens plus administratif avec les « health officers » britanniques et américains des XVIIe et XVIIIe siècles, qui participent à l’organisation de ce qui deviendra le « health care » au XXe siècle.

Les termes « cure » et « healing » traversent l’œuvre de Shakespeare et de ses contemporains pour exprimer une aspiration démultipliée à la santé (« health »), autant des individus que des groupes (« commonwealths ») face à la maladie (« disease ») qui les envahit, les ronge, les décompose et les démembre. Se penchant sur la guérison du mal d’amour, la poésie de la Renaissance explore le pouvoir thérapeutique des textes. L’Anatomie de la mélancolie de Robert Burton, ouvrage publié en 1621, réimprimé tout au long du XVIIe siècle et encore cité au XVIIIe siècle, présente toute une panoplie de remèdes et de techniques de guérison, mais interroge également les limites éthiques de l’intervention thérapeutique. Sur les deux rives de l’Atlantique, le clergé s’efforce d’accompagner les fidèles qui, toutes confessions confondues, s’inquiètent de leur salut et traversent pour certains de profondes crises de désespoir. La foi, la sphère intime offrent des espaces de réconfort, de compassion et de consolation, des qualités réparatrices permettant de faire face à la contagion et au risque de démembrement du tissu politique et social.

Mais la crainte, la défiance face aux remèdes et à ceux qui les emploient, sont le pendant de cette aspiration à la panacée, vocable qui fait son entrée dans la langue au XVIe siècle. La femme dont la main guérit (« healing hand ») est tour à tour vertueuse et sorcière, célébrée et condamnée. Comme en témoigne l’expression « physic of State », le vocabulaire thérapeutique irrigue également le discours politique. Des appels à guérir le corps national entendent répondre aux dissensions religieuses et politiques, perçues comme des forces perturbatrices menaçant l’harmonie sociale et l’idéal de bon voisinage (« neighbourliness ») qui la fonde. En particulier, les révolutions anglaises et la guerre d’indépendance américaine font naître des aspirations à la paix et à la réconciliation. Mais la colonisation et l’expansion rapide d’une économie basée sur l’esclavage mettent à mal les notions d’harmonie sociale, que reprendront les philosophes des Lumières dans leurs travaux sur le contrat social et l’émancipation.

De la sphère de l’intime au corps de la nation, des égo-documents aux traités politiques et médicaux, du sonnet à l’éloquence de la chaire, des pharmacopées populaires aux techniques médicales des Lumières, des mythes et croyances aux approches scientifiques, des vocables populaires aux classifications et terminologies savantes, des gravures aux objets, le concept de guérison offre un large éventail d’approches et d’échanges interdisciplinaires. Si l’enquête se concentre sur l’espace anglo-américain, elle s’efforcera de prendre en compte les interactions avec d’autres zones géographiques, dans un contexte global marqué par le développement de la colonisation, de l’esclavage et des échanges.

Parmi les pistes et approches possibles :

  • Guérisons physiques, psychologiques et spirituelles ; guérisons sociales et politiques, individuelles et collectives
  • Les acteurs de la guérison : patients et praticiens ; médecins, clergé, guérisseurs et guérisseuses, « cunning folk »
  • Mythes et croyances
  • Éthique et politique de la guérison
  • Le rôle des femmes : médiatrices et détentrices de savoirs ; femmes de foi ; sorcellerie
  • Savoirs et techniques : éditions érudites, traductions vernaculaires, vulgarisation
  • Penser, traduire, écrire, représenter, mettre en œuvre la guérison : écrits théoriques, religieux, intimes, littéraires ; théâtre ; arts visuels
  • Approches théoriques : la catharsis aristotélicienne ; travaux sur les affects et les émotions ; le corps et sa matérialité ; dénuement ; « radical empathy »
  • Regards croisés entre les XVIe-XVIIIe siècles et les XXe-XXIe siècles
  • Fonctions réparatrices du théâtre de la première modernité aux XVIe-XVIIIe siècles et à l’époque contemporaine

Les langues du colloque sont le français et l’anglais.

Les titres et propositions de communication d’une longueur de 500 mots environ, accompagnées d’une notice bio-bibliographique (200 mots), sont à envoyer pour le 10 janvier 2022 à l’adresse suivante : <sfs-seaa1718@univ-montp3.fr>. Les notifications d’acceptation ou de refus seront envoyées le 31 janvier 2022.

Comité scientifique : Paula Barros, Pierre Lurbe, Florence March, Anne-Marie Miller-Blaise, Christine Sukic, Janice Valls-Russell

Comité d’organisation : Paula Barros, Luc Borot, Pierre-Louis Coudray, Frédéric Delord, Gaëlle Ginestet, Pierre Kapitaniak, Vanessa Kuhner-Blaha, Agnès Lafont, Valérie Maffre, Florence March, Jean-Christophe Mayer, Chantal Rock, Janice Valls-Russell, Nathalie Vienne-Guerrin, Charles Whitworth, Daniel Yabut

Call for papers

Healing in Early Modern Britain, Ireland, and North America (16th–18th c.)

A joint conference of the French Shakespeare Society (SFS) and the Society for Anglo-American Studies of the 17th and 18th centuries (SEAA1718) organised with the Institute for Research on the Renaissance, the Neo-Classical Age, and the Enlightenment (IRCL)

20-22 October 2022 – Montpellier, France

Throughout the early modern period, a fear of epidemics and plagues shaped daily life, reorganised spaces, and affected individual and collective bodies and imaginations, with economic, political, societal, medical, and cultural repercussions that scholars were dissecting long before the Covid-19 pandemic. Healing, in this context, could be construed as an aspiration, in pursuit of which scientists and philosophers, whether secular or denominational, by doctors and healers (frequently female) in homes and parishes turned to faith, ancestral, ancient or oriental knowledge, emerging techniques and scientific knowledge. While illness and suffering were experienced through concrete manifestations, healing was frequently uncertain. As a subject of historical or literary inquiry, healing can be examined as an experience involving patients and practitioners engaged in processes of physical, moral or spiritual recovery; it can also be conceptualised as a tool for questioning the aspirations of different societies, communities and individuals.

This joint conference of the French Shakespeare Society (SFS) and the Society for Anglo-American Studies of the 17th and 18th centuries (SEAA1718) invites an interdisciplinary exploration of healing in early modern Britain, Ireland, and North America. Participants may wish to consider healing in its diverse manifestations, including physical or moral recovery, eschatological anticipation, and the reordering of the body politic and the social body. The conference also aims to examine the practices and experiences of all those involved in healing processes, and look closely at the multiple representations and discourses contributing to often-conflicting constructions of the notion of healing.

To refer to the healing process, early modern English used both ‘cure’ and ‘heal’. The two verbs convey a vast network of shifting connotations throughout the early modern period. The engagement with the healing process is further complicated by the word ‘care’, which combines notions of distress and solicitude. Until the mid-16th century, ‘health’ was used as a synonym for ‘healing’ and ‘cure’ (OED 3), but throughout the early modern period it also referred to ‘salvation’. It took on a more administrative meaning with the 17th- and 18th-century ‘health officers’, who participated in the development of what would become ‘healthcare’ in the 20th century.

The terms ‘cure’ and ‘healing’ run through the works of William Shakespeare and his contemporaries as expressions of a desire for health. They convey the aspirations of individuals and groups (or ‘commonwealths’) alike in the face of diseases that consume, gnaw, rot, and dismember. At the same time, Renaissance poetry explored the therapeutic power of texts as remedies for lovesickness. Robert Burton’s The Anatomy of Melancholy (1621), which was often reprinted in the 17th century and continued to be quoted in the 18th century, presented a large variety of cures and techniques, but also questioned the ethical limits of therapeutic intervention. On both sides of the Atlantic, members of the clergy strove to support the faithful of all denominations who feared for their salvation and underwent profound crises of despair. Faith and the intimate sphere offered spaces of solace, compassion and consolation, and functioned as reservoirs of restorative skills against contagion and the risk of decay of the political and social fabric.

Yet, fear and mistrust of treatments and practitioners were the counterpart of this desire for panaceas, a term that entered into the English language in the 16th century. Women with the ‘healing hand’ were in turn celebrated for their virtues and condemned as witches. As the phrase ‘physic of State’ illustrates, therapeutic tropes also coloured the political discourse. Calls to heal the national body sought to respond to religious and political dissensions, which were perceived as disruptive forces threatening social harmony and the underlying ideal of ‘neighbourliness’. In particular, the English and American revolutions gave rise to aspirations for peace and reconciliation. Yet, colonisation and the rapid expansion of an economy based on slavery undermined notions of social harmony, which Enlightenment philosophers took up in their promotion of the social contract and emancipation.

From the sphere of intimacy to the body of the nation, from ego-documents to political and medical treatises, from the sonnet to the sermon, from popular pharmacopoeias to the medical techniques of the Enlightenment, from myths and beliefs to scientific approaches, from popular terms to learned classifications and terminologies, from medical artefacts to works of art: the concept of healing invites a wide range of approaches and interdisciplinary exchanges. While centred on the Anglo-American area, these conversations are also bound to consider interactions with the rest of the world in an era of slavery, colonisation and increasing exchanges.

Possible avenues and approaches include:

– Physical, psychological and spiritual healing; social and political, individual and collective healing 

– Agents of healing: patients and practitioners; doctors, clergy, healers, ‘cunning folk’

– Myths and beliefs

– The ethics and politics of healing

– The role of women, as mediators and holders of knowledge; women of faith; witchcraft

– Knowledge and techniques: learned writings, vernacular translations, popularisation

– Thinking, translating, writing, representing, implementing healing: theoretical, religious, intimate, literary writings; drama; the visual arts

– Theoretical approaches: Aristotelian catharsis; affect theory; the study of emotion; the body and its materiality; deprivation; radical empathy

– Comparative perspectives on the early modern and contemporary periods

– Restorative functions of the theatre from the early modern period to the present

The languages of the conference are English and French.

Participants are invited to submit a title, a 500-word abstract, and a bio-biblio (200 words) by 10 January 2022 at <sfs-seaa1718@univ-montp3.fr>. The advisory board’s decision will be notified by 31 January 2022. 

Advisory board: Paula Barros, Pierre Lurbe, Florence March, Anne-Marie Miller-Blaise, Christine Sukic, Janice Valls-Russell

Organising committee: Paula Barros, Luc Borot, Pierre-Louis Coudray, Frédéric Delord, Gaëlle Ginestet, Pierre Kapitaniak, Vanessa Kuhner-Blaha, Agnès Lafont, Valérie Maffre, Florence March, Jean-Christophe Mayer, Chantal Rock, Janice Valls-Russell, Nathalie Vienne-Guerrin, Charles Whitworth, Daniel Yabut

Prix de thèse SEAA 17-18

Le Prix de thèse SEAA 17-18 récompense une thèse en français ou en anglais, soutenue dans une université française, ou soutenue dans le cadre d’une cotutelle incluant une université française, pendant les deux années civiles précédant l’année de la réunion du jury. Le directeur ou la directrice doivent être membres de la SEAA17-18 ou de l’une des sociétés SAES et AFEA.

Il est attribué tous les deux ans.

Le périmètre du prix correspond au champ scientifique couvert par la SEAA 17-18.

Composition du jury

Au cours de leur première réunion, les membres du jury ont désigné par un vote unanime le président et l’assesseure. Le jury est constitué comme suit :

Président : Jean Viviès (PR, Aix-Marseille Université)

Assesseure : Agnès Delahaye (MCF-HDR, Université Lumière Lyon 2)

Membres du jury : Claire Gheeraert-Graffeuille (MCF-HDR, Université de Rouen)

Hélène Ibata (PR, Université de Strasbourg)

Pierre-François Peirano (MCF, Université de Toulon)

Cyril Selzner (MCF, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)

Contenu du dossier de candidature

Les docteur(e)s ayant soutenu leur thèse au cours des années civiles 2019 et 2020 et qui souhaitent présenter leur candidature enverront leur thèse au format électronique PDF à l’assesseure du jury, Agnès Delahaye :

agnes.delahaye[at]univ-lyon2.fr

Il s’agira de la thèse telle qu’elle a été examinée par le jury de thèse, et non d’une version corrigée, révisée, en cours de publication ou publiée.

Ils y adjoindront une présentation de la thèse, qui en soulignera notamment l’apport scientifique et en résumera le contenu. Aucune autre pièce (rapport de jury, CV, articles) n’est demandée ou ne sera considérée. Ce document de présentation n’excèdera pas 1500 mots.

Le directeur/la directrice de thèse enverra à l’assesseure du jury une lettre d’appui à la candidature.

Les dossiers doivent être parvenus à l’assesseure du jury avant le 31 janvier 2022.

Attribution du prix

Le Prix sera officiellement décerné lors du congrès de la SAES à l’université de Clermont Auvergne (du 2 au 4 juin 2022), dans le cadre de l’atelier XVII-XVIII. Le nom du lauréat/de la lauréate sera annoncé au préalable sur les messageries.

Le lauréat/la lauréate bénéficiera d’une adhésion de deux ans à la SEAA 17-18, de la publication d’un article dans la Revue XVII-XVIII, et recevra un lot d’ouvrages de la collection MUP. Si le lauréat/la lauréate le souhaite, il/elle pourra également bénéficier d’un accompagnement à la soumission d’un projet de publication dans la collection “Seventeenth-and eighteenth-century Studies,” Manchester University Press.

Journées Doctorant.e.s et Jeunes Chercheurs 2021 de la SEAA17-18, CAEN, 21-22 octobre

Les Journées Doctorant.e.s et Jeunes Chercheurs 2021 de la SEAA17-18, en partenariat avec la Société d’étude du XVIIe siècle et la Société Française d’Étude du XVIIIe siècle (SFEDS), auront lieu les 21 et 22 octobre prochains à l’université de Caen, sur le Campus 1, à la MRSH. Le thème de ces journées est, cette année: « Écrire la Nation en France, dans les îles britanniques et dans les Treize Colonies aux XVIIe et XVIIIe siècles »/ “Writing the Nation in France, the British Isles, and the Thirteen Colonies in the 17th and 18th centuries”.

Le programme scientifique est disponible sur la page dédiée à ces journées, ici.

Shakespeare and Community: Emerging Voices     


Séminaire international organisé par University of Notre Dame (Notre Dame, Indiana, USA, et Notre Dame International in London).
Présentation du projet de recherche collaborative Printemps des collégiens: Shakespeare et citoyenneté par Florence March et Janice Valls-Russell (IRCL, UMR 5186 CNRS / Université Paul-Valéry Montpellier 3)

Pour en savoir plus: https://think.nd.edu/bq/lbc-3-2/
Pour visionner la captation du séminaire qui a eu lieu mardi 7 septembre 2021 de 19h00 à 20h15 : https://youtu.be/edTvT-wNGkQ