Membres

La société compte plus de 150 membres. Cliquez sur un nom d’adhérent pour accéder à sa page personnelle.

 

Bandry-Scubbi, Anne

Baudino, Isabelle

Baudry, Samuel

Bernard, Nathalie

Bour, Isabelle

Brunon-Ernst, Anne

Coatalen, Guillaume

Châtel, Laurent

Collé-Bak, Nathalie

Curelly, Laurent

Deconinck-Brossard, Françoise

Degott, Pierre

Deschamps, Yannick

Drouet, Pascale

Ducrocq, Myriam-Isabelle

Dupouy, Justine

Duthille, Rémy

Gallien, Claire

Gallien, Claire (site personnel)

Gheeraert-Graffeuille, Claire

Godard Desmarest, Clarisse

Henneton, Lauric

Kerhervé, Alain

Leduc, Guyonne

Martinet, Marie-Madeleine

McInerney, Tim

Menzies, Ruth

Niayesh, Ladan

          Construction de l’Orient

Page, Anne

          “Dissenting Experience”

Parageau, Sandrine

Rouhette, Anne

Sabatier, Armelle

Sabiron, Céline

Sabiron, Céline (site personnel)

Soulard, Delphine

Tholoniat, Yann

Viviès, Jean

Vuillemin, Rémi

Sociabilité et convivialité en Europe et en Amérique du Nord, XVIIe-XVIIIe siècles (2013, Bordeaux)

Séminaire Jeunes chercheurs de la SEAA 17/18 (Société d’Etudes Anglo – Américaines)

et de la SFEDS (Société Française d’Etudes du Dix-Huitième Siècle)

Avec le soutien de l’École Doctorale de Bordeaux 3 et des équipes d’accueil

SPH (Sciences Philosophie Humanités) Université de Bordeaux et Université Bordeaux Montaigne,

CLIMAS (Cultures et Littératures des Mondes Anglophones) Université Bordeaux Montaigne

6 et 7 juin 2013

Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine,
10 esplanade des Antilles
33607 Pessac

 

 Organisateurs : Rémy Duthille, Jean Mondot, Cécile Révauger


 

Jeudi 6 juin

 9 h : accueil et ouverture des journées d’études par la direction de l’Ecole Doctorale.


Président de séance : Jean Mondot

 

9h30 : Marie-Fleur Traën, La Franc-maçonnerie et les artistes picturaux : quelles pratiques ?

 9h55 : David Do Paço, Les jardins viennois du XVIIIe siècle : aménagements urbains et reconfiguration d’une sociabilité aristocratique.

 10h20 : Veronika Kovács, Les pouvoirs magiques des immortels. Une vision hongroise de l’Académie française (1790).

10h45-11h30 : Débat et pause

 11h30 : Nicolas Hebbinckuys, Quelques manifestations de  convivialité dans la Nouvelle-France des vaines tentatives.

 11h55 : Audrey Mirlo, Un philosophe anglais sur le continent américain et un Huron en Europe : parcours croisés de deux émigrés dans le récit français du XVIIIe siècle.

 12h20-12H45 : débat

 

Déjeuner

 

Présidente de séance : Cécile Révauger

 

14h30 : Conférence de Jean Mondot :

La société et les sociétés : différences et similitudes.

 

15h15 : Catherine Bulgakova, Les réseaux de sociabilité des voyageurs étrangers à Paris au Siècle des Lumières : entre « modèles types » et expériences personnelles.

 15h40 : Emna El Mechat, Les Salons Enchantés. Le conte de fée : un genre mondain au XVIIe siècle.

 16h05 : Suzanne Dumouchel, Le périodique littéraire au XVIIIe siècle : la sociabilité en espace médiatique.

 16h30-17h : débat et pause

 17h : Véronique Pichet, L’esprit de sociabilité chez les évangélistes de la Clapham Sect

 17h25 : Francis Delon, Une société para-maçonnique jacobite dans les comtés ouest du Pays de Galles durant la première moitié du XVIIIe siècle, les Sea Serjeants.

 17H50- 18h15 : débat

 

 Vendredi 7 juin

 

Président de séance : Rémy Duthille

 

9h00 : Raphaëlle Brin, Du savoir-vivre au savoir écrire : la sociabilité mondaine comme modèle d’écriture dans l’Histoire de ma vie de Casanova.

 9h25 : Pierre Musitelli, Coups de poings, coups de tête : promesses et aléas de la sociabilité éclairée en Italie.

 9h50 : Sandrine Krikorian, Manque et excès de convivialité comme facteur de socialisation dans les repas royaux de

l’Ancien Régime.

10h15- 11h : Débat et pause

 11h : Richard Flamein, Sociabilités organiques et fluidité radicale de la grande bourgeoisie en Révolution : le réseau salonnier des Le Couteulx, entre1771 et 1815.

 11h25 : Francesco Dendena, Engagements militants et construction des identités révolutionnaires : Le club feuillant lors de la monarchie constitutionnelle.

11h50-12H15 : débat

 

Déjeuner

 

Présidente de séance : Guyonne Leduc

 

14h : Conférence de Valérie Capdeville :

Convivialité et sociabilité : le club londonien, un modèle unique en  son genre ?

 

14h45 : Constance Lacroix, Jane Barker : Jacobitisme et sociabilité romanesque.

 15h10 : Anna Demoux, Sociabilité et convivialité : le picaresque dans le théâtre de la Renaissance anglaise.

15h35 : Marie Villion, Théâtres privés et résidences secondaires : prolongements des pratiques de sociabilité au XVIIIe siècle.

 16h-16h30 : débat et pause

 16h30 : Isabelle Leguy, Conversation et sens du commun dans les dialogues de Jane Austen.

16h55 : Dominique Maron, La transgression des règles de la conversation par les personnages féminins chez Jane Austen : au service de la critique du patriarcat.

17h20-18h : débat

Colloque 2014: La mesure et l’excès

COLLOQUE INTERNATIONAL ORGANISÉ PAR LA SEAA XVII-XVIII

« La mesure et l’excès / Measure and Excess »

Paris, 17-18 Janvier 2014

 

Université Paris 4

Maison de la Recherche, 28 rue Serpente 75006 Paris

Salle D35

 

Vendredi 17 janvier 2014

Accueil à partir de 9h

 

Séance 1 : Esthétique (1)

Président : Guillaume Coatalen

9h15 Gisèle Venet (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3), La mesure et l’excès: Horace et Ovide en conflit dans les esthétiques maniéristes et baroques?

9h45 Claire Bardelmann (Université de Lorraine), Un excès de mesures : complexité terminologique et constellation métaphorique de la « mesure » musicale anglaise au 17è siècle

10h15 Rémi Vuillemin (Université de Strasbourg), “Love with excess of heat”: reassessing Petrarchan excess in the late-Elizabethan and early-Jacobean periods

10h45 – 11h15 discussion et pause

 

Séance 2 : Esthétique (2)

 Présidente : Marie-Madeleine Martinet

11h15 Christine Sukic (Université de Reims Champagne Ardenne), “a true signe of a readie wit” : la colère entre mesure et excès

11h45 Aurélie Griffin (Université d’Angers, doctorante Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3), Melancholic Excess and Poetic Measure in Mary Wroth’s Pamphilia to Amphilanthus

12h15 Anne-Marie Miller-Blaise (Université Paris Sorbonne), Vehement Poesy : L’élégie et les codes de l’excès

 

12h45-14h30 Déjeuner libre

 

Vendredi 17 janvier 2014 (après-midi)

 Président : Jean Viviès

 

14h30 Conférence de Abigail Williams (St Peter’s College, Oxford):

A Brief History of Eighteenth-Century Modesty

 

15h30 – 16h pause

 

16h Assemblée générale

 

18h30 cocktail (lieu à confirmer)

 

Samedi 18 janvier 2014

 

Séance 1 : La Jeune Amérique (politique)

Présidente : Marie-Jeanne Rossignol

9h30 Anne-Claire Faucquez-Merlin (docteur Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis), La fondation de la Nouvelle-Néerlande : entre la mesure des excès et excès de mesures

10h Élodie Peyrol-Kleiber (docteur Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis), L’engagement : un système servile poussant à l’excès

10h30 Lauren Working (Durham University), Violating the Body and the Law: Cannibal Discourses in Jacobean England and America

11h discussion et pause

 

Séance 2 : La Jeune Amérique (esthétique)

Présidente : Isabelle Bour

11h30 Juliette Dorotte (doctorante Université Paris Sorbonne), Le premier roman américain, entre autocensure et excès

12h00 Michael Burden (New College, University of Oxford), Opera and the discourse of Luxury in 18th-Century England and America

 

Déjeuner libre

 

Après-midi

 

Séance 1

Présidente : Madeleine Descargues

14h Christophe Hausermann (docteur Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3), “Of our Measure we have been debar’d” : De la démesure dans les récits d’apprentissage de Thomas Deloney, Richard Head et Francis Kirkman

14h30 Alexandra Sippel (Université Toulouse – Le Mirail), “Under a perfect government […] the earth would soon be overstocked”: measure and excess of population in a few eighteenth-century utopias

 15h Jeffrey Hopes (Université d’Orléans), Dating the world: the science of biblical chronology

 

15h30-16h discussion et pause

 

Séance 2

Président : Jeffrey Hopes

16h Nathalie Zimpfer (docteur Université Lyon 2), La mesure de l’excès : l’esthétique swiftienne de la satire

16h30 Damian Grant (University of Manchester), Smollett’s Travels between Measure and Excess

 

17h : clôture du colloque

Correspondances 1600-1800 (2012, Lyon 2)

Journées Jeunes Chercheurs organisées les 15 et 16 mars 2012, et textes édités

par Denis Reynaud et Michèle Vignaux

Dire sans dire: stratégies obliques (2011, Lille 3)

Vous trouverez ci-dessous les actes de la Journée Jeunes chercheurs, organisée, à l’Université Lille 3 – Charles de Gaulle, sous l’égide de la SEAA 17-18, de la Société Française d’Études du XVIIIe Siècle (SFEDS), et de l’UMR IRHIS, avec le soutien des équipes d’accueil CÉCILLE et ALITHILA.

 

Dire sans dire: stratégies obliques. Ed. Caroline Jacot-Grapa et Guyonne Leduc (Lille 3).

Charles de Gaulle – Lille 3 — 18 mars 2011.


 

 

CFP: Measure and Excess in 17th and 18th-Century England and America

CALL FOR PAPERS

INTERNATIONAL CONFERENCE HOSTED BY SEAA XVII-XVIII (SOCIETE D’ETUDES ANGLO-AMERICAINES DES XVIIe ET XVIIIe SIECLES)

 

Paris, 17-18 January 2014

 

Measure and Excess in 17th and 18th-Century England and America

The idea of measure is inseparable from the idea of excess, since the one governs the other. Excess always exceeds a measure, that is to say a norm. According to Littre, excess is ‘that which goes beyond ordinary limits, the mean.’

However, these terms are of course highly unstable; what is measure for some represents excess for others. The dialectics of measure and excess seems to be at the heart of preoccupations in the 17c and 18c in England as well as in the new world, whether concerning theoretical or practical issues.
Explorers set out to claim the world and make their fortunes, but also to measure its dimensions. Apart from the multiplication of instruments of measurement (charts, globes, and other maritime devices) the unit of measurement itself became a matter of state; one recalls that the queen confirmed the measurement of the English foot in 1588, which was reaffirmed in 1758. This desire to discipline the prodigality of nature characterizes the work of taxonomist John Ray, who classified innumerable animal and plant species by measuring them.

In politics, measure is to be understood as that which prevents or contains unrest. Largely influenced by ancient philosophy, early modern English philosophers regard[ed] measure as the touchstone of civil harmony as well as of personal wisdom, as opposed to the excesses of civil war and immoral behaviour. For Francis Bacon, the lesson to be drawn from the fall of Icarus in The Wisdom of the Ancients is that ‘the path of virtue lies straight between excess on the one side, and defect on the other.’

The complex links which bond our ideas of measure and excess also inform theological debate, religious tension and sectarian persecution. To give one example, the Anglican faith, conceived by its founding fathers and lived out by its faithful as a middle way, finds itself rejected by the Puritans as excessively Catholic.

Whether in the arts or the humanities, measure and excess inform opposed aesthetic positions which only make sense through this very opposition. Cicero’s rhetoric, featuring a measured style, rebukes two kinds of excess: the overblown Asiatic style on the one hand, and Attic dryness on the other. In architecture and music, measure—in a literal sense, as it creates spatial and temporal structures—can also run into excess. In verse, measure (that is to say, metre) contains the excesses of feeling, thus rendering them more striking; as John Donne reminds us (‘For he tames grief, that fetters it in verse.’) In painting, the term mensura may well refer to accurate proportions, but this does not stop many celebrated painters from evading constraint by invoking another system of proportions, more tolerant of excess. Baroque excess could only have arisen as a counter-movement to classical measure. Likewise, the lucidity so valued by English neo-classical writers (one thinks of John Dryden, and Alexander Pope who wrote: ‘Between excess and famine lies a mean;/ Plain, but not sordid; though not splendid, clean’ [Horace II, Satire 2]) was at least partly a reaction to the elaborate style from before the civil war, perceived as excessively obscure.

Papers will address the numerous links between measure and excess in the 17c and 18c in Britain and America, in the various fields of politics, theology, literature, architecture, painting, and music; but also in manners, where luxury lives alongside austerity; and not forgetting sciences such as geography, physics and astronomy.
Proposals, plus a selective bibliography and bio-bibliographical CV, may be simultaneously submitted to:

  • Guillaume COATALEN

Contact: guillaumecoatalen [at] hotmail.com

  • Guyonne LEDUC

Contact: presidence [at] 1718.fr

  • Pierre DEGOTT

Contact: secretariat [at] 1718.fr

Deadline for abstract submission: 25 April 2013
Decision of the scientific committee: 30 June 2013

 

 

Appel à communication: La mesure et l’excès

APPEL A COMMUNICATIONS
COLLOQUE INTERNATIONAL ORGANISÉ PAR LA SEAA XVII-XVIII

Paris, 18-19 Janvier 2013

 

La mesure et l’excès aux XVIIe et XVIIIe siècles en Angleterre et dans la jeune Amérique

La mesure ne se conçoit pas sans l’excès, sa fonction est de le réguler. De même l’excès est toujours excès d’une mesure, c’est-à-dire d’une norme. D’après Littré, l’excès est « ce qui dépasse une limite ordinaire, une mesure moyenne ».

Cependant, ces termes sont évidemment mouvants : mesure pour les uns est excès pour les autres. La dialectique de la mesure et de l’excès semble être au cœur des préoccupations aux XVIIe et XVIIIe siècles en Angleterre comme dans le nouveau monde, de la réflexion comme de l’action. Les explorateurs se lancent à la conquête du monde pour amasser des fortunes, mais aussi pour en mesurer l’immensité. Au-delà des instruments de mesure qui se multiplient (cartes maritimes, globes et autres instruments marins), l’unité de mesure est une affaire d’État, puisque la reine elle-même confirme la mesure du pied anglais en 1588, qui est reconduite en 1758. Cette volonté de cerner la profusion du réel caractérise les travaux de taxinomie d’un John Ray qui imposent un ordre sur les innombrables espèces animales et végétales en les mesurant.

En politique, la mesure est une action visant à prévenir ou à contenir de possibles excès. Largement influencés par la philosophie antique, les philosophes anglais de l’époque moderne font de la mesure la pierre de touche aussi bien de la paix civile que de la sagesse face aux excès de la guerre civile et des conduites immorales. Pour Francis Bacon, la voie de la vertu se trouve à mi-chemin entre l’excès et le manque, morale de la parabole de la chute d’Icare dans De la Sagesse des anciens.

Les relations complexes qui font de la mesure et de l’excès un couple inséparable informent les débats théologiques, les tensions et les persécutions religieuses, où, par exemple, la foi anglicane, pensée et vécue comme via media par ses pères fondateurs et ses membres, se voit rejetée comme excessivement catholique par les puritains.

Que ce soit dans les arts ou les lettres, mesure et excès correspondent à des esthétiques souvent opposées, mais qui en réalité coexistent et ne prennent sens que de cette confrontation. La rhétorique de Cicéron, qui prône un style oratoire mesuré, se place contre les excès de l’asianisme, trop enflé, d’une part, et de l’atticisme, trop aride, de l’autre. En architecture et en musique, la mesure, au sens littéral du terme, si elle impose un ordre à l’espace et au temps, participe parfois de la démesure. Dans la poésie, la mesure, c’est-à-dire le mètre, canalise les débordements de la passion en les rendant plus vifs encore, comme l’écrit explicitement John Donne. Si la mensura en peinture désigne la justesse des proportions, nombre de peintres, et non des moindres, s’affranchissent de cette contrainte, pour allier une mensura feinte à un véritable excès des proportions. L’excès baroque s’oppose ainsi à la mesure classique, mais ne saurait exister sans cette dernière. De même, la clarté si chère aux écrivains néoclassiques anglais (on pense à Dryden et à Pope qui écrit « Between excess and famine lies a mean;/Plain, but not sordid; though not splendid, clean » [Horace II, Satire 2]) se conçoit, en partie au moins, comme réaction face au style allégorique d’avant la guerre civile, perçu comme excessivement obscur.

On s’interrogera sur les liens multiples qui unissent mesure et excès aux XVIIe et XVIIIe siècles dans le monde anglophone, dans des champs aussi variés que la politique, la théologie, les belles lettres, l’architecture, la peinture, la musique, mais aussi dans les mœurs, où le luxe côtoie l’austérité, sans oublier, bien sûr, les sciences comme la géographie, la physique ou encore l’astronomie.

 

Les propositions de communications, accompagnées d’une bibliographie sélective et d’un CV bio-bibliographique, sont à envoyer en parallèle à :

  • Guillaume COATALEN

Contact: guillaumecoatalen [at] hotmail.com

  • Guyonne LEDUC

Contact: presidence [at] 1718.fr

  • Pierre DEGOTT

Contact: secretariat [at] 1718.fr

Date limite d’envoi des propositions : 25 avril 2013
Remise de la décision du comité scientifique : 30 juin 2013

 

N°69 – La France et les Français

L

RSÉAA XVII-XVIII 69 (2012)

Téléchargez le sommaire au format PDF

 

In Memoriam Madeleine Blondel, Anne Dromart, Maurice Lévy, Olivier Lutaud

 

La France et les Français

Laurent Curelly « The French, those Monkeys of Mankind » : The Fronde as Seen by the Newsbook Mercurius Politicus

Gérard Hugues Gouverneur Morris ou les ambigüités de l’universalisme révolutionnaire

Pierre Degott Enthousiasme, méfiance ou rejet ? L’influence de la Révolution française sur le répertoire lyrique de la scène britannique

Lawrence Aje L’évolution de la perception de la France et des français en Caroline du Sud à l’heure des Révolutions française et de Saint-Domingue 1789-1804

Maud Gallet-Guillon Entre gallophobie et gallomanie : la perception de la France chez les marchands américains en voyage, 1776-1815

 

Varia

Claire Berget Le leurre du « violone » dans The Concert de Sir Peter Lely : les sources intimes de l’harmonie

Giuliana Di Biase « A Little Knowledge is Still Knowledge » : Some Remarks about Locke’s Scepticism concerning Scientific Knowledge

Emmanuelle Peraldo Telling Figures and Telling Feelings : The Geography of Emotions in Defoe’s Journal of the Plague Year and Due Preparations for the Plague

Christophe Lesueur « Silence wants not either merit or amiableness » : les silences de Clarissa

François Portier William Hodges (1744-1797) : un peintre académique découvre de nouveaux horizons

Linda Garbaye Women’s Voting Rights in 18th-Century New Jersey Electoral Reforms : Opacity and Transparency

 

Notes de lecture – Ouvrages reçus

Colloque 2013: Autour du rire

Autour du rire : discours sur le rire et représentations aux XVIIe et XVIIIe siècles en Angleterre et dans la jeune Amérique

 

Laughing Matters: Discourses on Laughter in 17th- and 18th-Century England and America

Société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles

 

 

 

Colloque international – télécharger le programme en format PDF

Université Paris Diderot – Paris 7

Halle aux farines, Salle des thèses (580F)

9 esplanade Pierre Vidal-Naquet 75013 Paris ou 10-16 rue Françoise Dolto 75013 Paris

 

Plan général du site universitaire

Le colloque a lieu en Salle des Thèses (580 F), au 5e étage: voir le Plan des étages

Pour vous inscrire: Télécharger le bulletin d’inscription

 

 

Vendredi 18 janvier 2013

 

Matinée

 

Séance 1 : Rire et Satire politique

Président : Robert Mankin

9h30 Laurent Curelly (Université de Haute Alsace – Mulhouse) :

« “Ha, ha, ha”: Modes of Satire in the Royalist Newsbook The Man in the Moon »

 

10h Rémy Duthille (Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3) :

« À gorge déployée ? Rire et guillotine en Grande-Bretagne pendant la Révolution française »

 

10h30 Florence Grimaldi (Université de Corse) :

« Le rire comme arme de guerre : les représentations de Napoléon Bonaparte dans la caricature anglaise à la fin du dix-huitième siècle »

 

11h – 11h30 discussion et pause

 

Séance 2 : Rire et Bien/malséance

Président : Louis Roux

11h30 Rebecca Anne Barr (National University of Ireland)

« Bold and impudent things: laughter and unease in Richardson, Fielding and Collier »

 

12h Baudouin Millet (Université Lumière-Lyon 2)

« Le rire malséant dans les romans du dix-huitième siècle »

 

12h30 Patrick Muller (Friedrich-Alexander-University, Erlangen-Nürnberg)

« Seria Risu, Risum Seriis discutere: Shaftesbury and the Cultural (Ab)Uses of Laughter »

 

Déjeuner sur place : restaurant des professeurs de l’Université « Buffon »

Pour vous inscrire au déjeuner: Télécharger le bulletin d’inscription

 

Après-midi

 

Président : Franck Lessay

 

14h30 Conférence de Quentin Skinner
« Hobbes, laughter and civil conversation »

 

15h30 – 16h pause

 

16h Assemblée générale

 

18h30 cocktail (annexe)

 

 

Samedi 19 janvier 2013

 

Matinée

 

Séance 1 : Rire et Sterne

Présidente : Madeleine Descargues-Grant

9h Melanie Holm (Fordham University, New York)

« Wit without Offense: The Importance of Being Misunderstood in The Life and Opinions of Tristram Shandy, Gentleman »

 

9h30 Marion Lopez (Université Paris Diderot – Paris 7)

« Tristram Shandy et la catharsis comique »

 

 

10h – 10h30 discussion et pause

 

 

Séance 2 : Rire et Médecine

Présidente : Suzy Halimi

10h30 Sophie Vasset (Université Paris Diderot – Paris 7) :

« Medical laughter: Augustan satire in medical treatises »

 

11h30 Charlotte Holden (Northumbria University) :

« ‘Against the Spleen’: Sterne, Jest books and Treatment for Melancholy »

 

Déjeuner libre

 

Après-midi

Séance 1 : Rire et Théâtre

Président : Jean-Jacques Chardin

13h30 Pascale Drouet (Université de Poitiers)

« Shakespeare et Sibony : le rire dans The Winter’s Tale et The Tempest »

 

14h Aloysia Rousseau (Université Paris IV-Sorbonne)

« Offstage laughter: Restoration comedies and the female spectator »

 

14h30 Marie Claire Rouyer-Daney (Bordeaux 3) et Marc Martinez (Rouen) :

« ‘Laws for Laughing!’ : discours théorique et pratique théâtrale sur la scène comique du XVIIIe siècle »

 

15h30-16h discussion et pause

 

Séance 2 : Rire et Traduction

Présidente : Line Cottegnies

16h Marie-Alice Belle (Université de Montréal, Canada) :

« ‘A boyish kind of Pleasure’? Traduction et travesti en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIe siècle »

 

16h30 Yen-Mai Tran-Gervat (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)

« Traductions et interprétations des rires et sourires de Don Quichotte en Angleterre au XVIIIe siècle »

 

17h : clôture du colloque

Qui sommes-nous?

Société d’études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles

5 rue de l’École de Médecine

75006 Paris

Depuis 1975, la Société promeut auprès des étudiants, chercheurs et universitaires l’étude du XVIIe et du XVIIIe siècle anglais et américain, où se sont forgés les grands enjeux sociaux de la civilisation occidentale moderne et contemporaine. Son champ de recherche s’étend, dans le domaine des études anglaises, de la fin de la Renaissance au début du Romantisme et, dans celui des études américaines, de la période coloniale aux années 1830, couvrant les divers aspects de la littérature (théâtre, roman, poésie) et de l’histoire des idées politiques, économiques, scientifiques, esthétiques, philosophiques

Société d’Études Anglo-Américaines des XVIIe et XVIIIe Siècles